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Achat immobilier : les bonnes questions à se poser avant d’acheter

Acheter une maison ou un appartement ne se fait pas sur un coup de tête. Il s’agit d’un engagement sur le long terme, donc autant faire le bon choix ! Mais par où commencer pour trouver le bien qui vous correspond ? Découvrez les questions principales que vous devez vous poser avant d’acheter, de votre budget aux concessions que vous seriez prêt à faire, en passant par la superficie recherchée.

Une femme pensant à sa future maison

SOMMAIRE

1 - Quel est votre budget ?

2 - Quel est votre besoin ?

3 - Quelle surface recherchez-vous ?

  1. Loi Boutin
  2. Loi Carrez

4 - Quels sont vos critères ?

5 - Quelles concessions seriez-vous prêt à faire ?

 

1 - Quel est votre budget ?

Afin de préparer au mieux votre projet d’achat, il faut en premier lieu définir votre budget. Pour ce faire, vous pouvez effectuer une simulation de prêt immobilier en ligne pour connaître votre capacité d’emprunt dans le cas où vous ne payez pas comptant.

Cette première étape est nécessaire, car elle déterminera un certain nombre de vos critères, tels que la superficie ou le secteur géographique de votre bien. Lors de votre simulation, pensez à inclure d’éventuels frais de notaire, assurances ou encore travaux.

Enfin, sachez que la capacité d’emprunt correspond au taux d’endettement que vous pouvez assumer pour votre achat immobilier. A savoir que le plus souvent, les banques acceptent d’élever ce taux à 33 %.

2 - Quel est votre besoin ?

Pour ne pas vous égarer parmi les nombreux biens proposés à la vente, vous devez définir votre principal besoin. Celui-ci dépend avant tout de votre situation personnelle et professionnelle : avec ou sans enfant, seul(e) ou en couple, déplacements professionnels fréquents…

Définir le type de bien souhaité, c’est-à-dire un appartement avec une copropriété ou une maison, est une première piste. Cependant, il est important d’anticiper l’avenir et de penser sur le long terme. En effet, acheter un bien immobilier est un choix important qui vous engagera pour les 20 ou 30 prochaines années minimum avant de peut être vendre votre bien. Ainsi, si vous envisagez d’avoir des enfants, réfléchissez dès maintenant à vos futurs besoins en fonction de vos projets pour l'avenir. 

3 - Quelle surface recherchez-vous ?

Là encore, la superficie de votre futur logement devra répondre au mieux à votre situation personnelle et vos envies. Mais lors de vos recherches, pensez à prendre en compte la loi s’appliquant à la superficie indiquée.

Loi Boutin

La loi Boutin représente la surface habitable du logement. En d’autres termes, la surface du plancher une fois que l’espace occupé par les murs, cloisons, escaliers et les pièces d’une hauteur inférieure à 1,80 m a été déduit. La surface habitable est indiquée dans le bail.

Loi Carrez

La loi Carrez ne s’applique que pour les copropriétés. Dans la continuité de la surface habitable, la loi Carrez prend également en compte d’éventuels combles non aménagés, une remise ou encore une véranda. Elle représente donc la surface privative du bien. La surface calculée par la loi Carrez est mentionnée sur l’acte de vente.

Si vous rêvez d’un espace extérieur, renseignez-vous sur la surface du terrain, qui n’est pas comprise dans loi Boutin ni la loi Carrez.

4 - Quels sont vos critères ?

Avant d’entreprendre une recherche de bien, établissez une liste des principaux critères auxquels devra répondre votre futur logement. Ces exigences vous permettront de mieux positionner votre situation par rapport au marché et au secteur géographique souhaité.

Voici quelques points à définir pour débuter votre recherche :

  • Maison ou appartement ;
  • Situation géographique (quartier, proximité des écoles/travail, commerces, transports en commun, loisirs) ;
  • Nombre de chambres ;
  • Nombre de pièces ;
  • Fonctionnalités de la cuisine ;
  • Bien avec étage ou de plain-pied ;
  • Superficie du logement et du terrain ;
  • Budget.

Si vous avez des critères particuliers qui pourraient être un plus pour un coup de cœur, n’hésitez pas à les lister tout en ayant en tête qu’ils ne sont qu’optionnels pour votre recherche. N'oubliez pas de regarder aussi l'état du bien (chauffage, toiture, isolation), et de demander le diagnostic pour plus d'informations.

5 - Quelles concessions seriez-vous prêts à faire ?

Nous n’allons pas vous le cacher, la maison regroupant l’intégralité de vos critères n’existe pas ! Ainsi, pour faciliter la recherche de votre bien, vous devez pouvoir déterminer quelques concessions que vous seriez prêt à faire. Quels critères accepteriez-vous de laisser de côté au profit d’autres, plus importants, selon vos besoins ?

À vous de définir vos priorités entre une piscine avec entretien ou la proximité des écoles, par exemple. Si vous voulez acheter un appartement, la présence d’un ascenseur est-elle essentielle pour vous ? Un voisinage bruyant ? Accepteriez-vous de réaliser quelques travaux pour agencer votre bien à votre guise ? Autant de questions à se poser pour trouver le bien idéal !

Les questions fréquentes avant un achat immobilier

Votre situation familiale (concubinage, divorce, enfants…), l’emplacement de votre actuel et futur logement, vos revenus et vos charges sont pris en compte. Mais notez bien que la durée de remboursement ou le montant de vos échéances sont des critères essentiels pour la simulation de votre prêt immobilier.

Il n’y a pas de moment prédéterminé. Pour profiter des meilleures offres d’achat, vous devez surveiller le cours du marché. Toutefois, assurez-vous de pouvoir assumer financièrement votre investissement sur le long terme pour éviter de vous retrouver dans une situation difficile.

Si vous pensez avoir trouvé le bien idéal, prenez rendez-vous sans plus tarder avec le vendeur ou l’agence immobilière en charge du logement. Lors de la visite, n’hésitez pas à poser toutes les questions nécessaires. Si le bien vous séduit toujours, vous pouvez tenter de négocier le prix pour ensuite rédiger l’offre d’achat.

Le compromis engage aussi bien le vendeur que l’acheteur, tandis que la promesse de vente contraint seulement le vendeur à ne pas rétracter son engagement de vente auprès de l’acheteur pour une durée de 2 à 3 mois.